Objectif

L’objectif de cette recherche est la découverte d’une structure métallique particulière aux points d’acupuncture.

Les amas métalliques recherchés aux points d’acupuncture feraient partie de la première période de transition de Mendeleïev (ou magnétisables) à savoir : V. Cr. Mn. Fe. Co. Ni. Cu.

C’est en 1975 qu’un microbiologiste américain de l’Université de New hampshire, Richard Blackmore a découvert dans des sédiments marins des bactéries qui se déplacent en fonction du champ magnétique, pour se nourrir au fond de l’eau. Ces bactéries ont été qualifiées de magnéto-tactiles comme sont photo-tactiles les êtres qui s’orientent par rapport aux sources lumineuses.

Bactérie magnétotactique
Grain noir = cube de 500 Angström =>Chaque grain est un aimant à 2 pôles
(photo : Richard Blackmore 1975)

Le magnétosome.
La taille du magnétosome est comparable à celle d’un virus, soit un cube de 500 Angströms de coté. Chaque bactérie contient de un à plusieurs magnétosomes de 500 Angström de coté et possède un pôle Nord et un pôle Sud comme l’aiguille d’une boussole.
Ces magnétosomes sont alignés en une chaîne parallèle à l’axe de mobilité de la bactérie. Ils produisent alors un « Dipôle Magnétique » assez grand pour orienter la bactérie parallèlement au champ magnétique local et permettre ses déplacements. Ce sont les plus petits et les plus parfaits aimants naturels.

Etat de la question

Pour notre crédibilité vis à vis de nos confrères médecins et de nos patients, la découverte d’une structure particulière au point d’acupuncture a toujours été fondamentale pour nous médecins acupuncteurs.

Electricité et Acupuncture sont très liées. La découverte en 1952 par le Docteur Niboyet de la moindre résistance électrique du point d’acupuncture peut trouver son explication dans la présence d’éléments métalliques aux points d’acupuncture. Cette découverte fondamentale a été suivie par la conception et l’utilisation de façon courante des détecteurs de points et de l’électro-acupuncture par une stimulation électrique externe.

En histologie une structure métallique ne peut être mise en évidence que par la coloration de PERLS. De nombreuses recherches sur le point d’acupuncture ont été publiées, tant en microscopie optique qu’en microscopie électronique. Jamais elles n’ont mentionné l’utilisation de cette coloration particulière. La recherche d’une concentration de magnétosomes ou grains métalliques aux points d’acupuncture n’a jamais été effectuée. Il n’existe pas de publication scientifique sur ce sujet.

En revanche de nombreuses publications sur les magnétosomes existent. Elles concernent diverses espèces vivantes dont des bactéries, des abeilles, pigeons, thons, dauphins, tortues de mer etc. (La Recherche n°14 - février 1983), publications dont le but est essentiellement de définir cette structure particulière qui permet aux organismes vivants de s’orienter dans le temps et dans l’espace.
Chez l’homme, la découverte de cristaux de magnétite, dans l’arcade sourcilière, est mentionnée par Robin Baker en Angleterre (La Recherche - janvier 1984).
J. Kirschvink à Princeton a mesuré dans les tissus humains des glandes surrénales un moment magnétique élevé ne pouvant s’expliquer que par une forte concentration de magnétite.
De même, dans son livre «la science et les sourciers », le professeur français Yves Rocard pense avoir localisé les «organes magnétiques » du corps humain. Il s’agit des arcades sourcilières, des attaches des muscles du cou, sur le crâne, dans la nuque, au creux des coudes, au creux des genoux et sur les talons.