Projet de Reportage Télévisé

1/ A l’Institut National d’Acupuncture de Hanoï (Vietnam).
Directeur : Professeur Nguyen Taï Thu.

2/ A l’ancien Hôpital Américain de Hochiminville
Directeur : docteur Truong Thin

1/L’hôpital d’Hanoï où je me rends régulièrement en stage depuis 1999 soigne ses patients en exclusivité selon la médecine traditionnelle chinoise, par l’acupuncture et par les plantes.
Je connais personnellement son directeur le professeur Taï Thu et beaucoup de médecins y parlent encore le français.
Je me propose de conduire une équipe de professionnels afin de réaliser un film pour la télévision française. Je propose mes services de médecin acupuncteur et de familier des lieux, pour être conseiller de cette production de télévision.
Les traitements qui y sont proposés dans tous les services hospitaliers que je connais bien m’ont toujours étonné. Ces traitements sont inconnus en France car souvent irréalisables dans les hôpitaux français (voir film sur les drogués). Certains traitements faisant appel à l’acupuncture sont connus mais sous forme de petits reportages ponctuels à la télévision.
Ce qui est proposé par ce film est de montrer le quotidien d’un hôpital du Vietnam, ce qui permettra, certainement de démystifier les traitements par acupuncture.
Le reportage entre les plans et interviews à l’hôpital et dans différents hôpitaux périphériques d’Hanoï devrait durer de 12 à 15 jours, après avoir obtenu les rendez-vous et autorisations nécessaires depuis la France.
Ce reportage pourrait se faire en Novembre ou en Décembre 2006.

Equipe se déplaçant à Hanoï : 5 personnes minimum.

Un Réalisateur de Télévision.
Moi-même en tant que coréalisateur.
Un 2ème médecin acupuncteur français intéressé par ce projet.
Un caméraman.
Un preneur de son, éclairagiste.

DIFFUSION DU FILM 2
Dans la mesure où une chaîne de Télévision trouve le sujet intéressant, il pourra être présenté aux téléspectateurs français, soit en une fois soit en 2 ou 3 épisodes. Un film d’une durée de 52 minutes est facilement envisageable.

LE SYSTEME DE SOINS HOSPITALIER DANS LES HOPITAUX DE MEDECINE TRADITIONNELLE AU VIETNAM.

ELECTRO-ACUPUNCTURE ET PLANTES MEDICINALES.

VIETNAM NATIONAL INSTITUTE HOSPITAL OF ACUPUNCTURE
49 THAÏ THINH STREET
DONG GA. HANOÏ

DIRECTEUR : Professeur NGUYEN TAÏ THU.

Le professeur Taï Thu a 73 ans et est francophone.
Il parle un très bon français ce qui est un atout majeur pour tout reportage médical en Asie.
Il est un des 6 héros du travail de l’état Vietnamien et a reçu cette décoration en l’an 2000.
Ce titre lui a été décerné par le gouvernement vietnamien pour ses compétences professionnelles et humaines.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’acupuncture et l’électro-acupuncture entre autre en français.
Il est mondialement connu et est un des vices présidents du WFAS, qui organise un Congrès Mondial tous les 4 ans.
Le congrès de 2002 a eu lieu à Rome (Italie).
Celui de 2006 se déroulera à Bali (Indonésie).
(WFAS: World Fédération of Acupuncture Moxibustion Societies).
C’est un homme simple qui dirige son hôpital d’une façon sereine.
Ses recherches sur l’électro-acupuncture parallèlement aux études des médecins chinois l’ont conduit à des protocoles de traitements sur une base de 2 types de courants électriques :

En basse fréquence pour une stimulation des points d’acupuncture.
En haute fréquence pour la dispersion des points d’acupuncture.

Utilisation conjointe des hautes et basses fréquences pour certains protocoles de traitement par acupuncture.


PRESENTATION DE L’HOPITAL.

Sur le plan architectural, les bâtiments de l’hôpital datent de différentes époques.
Le premier bâtiment au bord de l’avenue est de tradition coloniale française.
A l’intérieur des bâtiments (4) datant des années 1970-80. Un bâtiment tout neuf de 4 étages est occupé depuis 2004 et a permis de désengorger les autres bâtiments qui sont occupés à 100% pendant toute l’année.
On trouve également 2 restaurants qui reçoivent le personnel et les parents des enfants hospitalisés.
Un jardin ombragé, retiré de l’avenue et un bassin d’eau font l’agrément des convalescents de l’hôpital.


Nombre de lits. 250 environ. (400 maintenant avec le nouveau bâtiment)
Nombre de Médecins acupuncteurs et non acupuncteurs (à voir).
Nombre d’étudiants en médecine vietnamiens qui y sont formés.
Nombre de médecins étrangers reçus en stage et leurs pays d’origine.
Personnel hospitalier (infirmières, aides soignantes)


SERVICES OFFERTS PAR L’HÔPITAL.

1. SERVICE DE MEDECINE DES GRANDS ENFANTS.

Types de pathologies traitées.
Séquelles neurologiques de traumatisme crânien par accident de la circulation chez de nombreux adolescents ou d’accident cérébral néo-natal.
Paraplégies et hémiplégies y sont traitées de façon quotidienne par électro-acupuncture.
Autres pathologies traitées : autistes ?
A voir : le nombre de lits, la durée d’hospitalisation moyenne pour les enfants.
Etude des dossiers médicaux de 3 à 5 enfants. Cause de leur hospitalisation et progrès observés depuis le début des soins (électro-acupuncture, massages,

rééducation à la française, autres traitements). Approche globale des résultats obtenus (bons, moyens et médiocres résultats)

2. SERVICE DE MEDECINE DES ADULTES

Idem

3. SERVICE DE MEDECINE DES SOURDS –MUETS
(petits enfants de 1 à 3 ans).

Nombre d’enfants traités, résultats globaux. Etude du cas de 3 à 5 enfants.
Ce service de l’hôpital m’a beaucoup étonné. Cette pratique de l’électro-acupuncture dans cette pathologie est inconnue en France.
Elle me laisse d’autant plus perplexe que les sourds-muets français pourraient suivre ces traitements, s’ils s’avéraient très efficaces. Ils sont totalement ignorés en France. Les enfants sont soignés pendant 4 semaines, puis repos d’un mois puis traitement à nouveau pendant 4 semaines.

4. SERVICE DE MEDECINE DES DROGUES AUX OPIACES (HEROÏNE)

Le film qui est visible sur ce sujet sur Internet donne une idée de la façon dont sont soignés les drogués.

Nombre de lits, nombre de cas traités, durée des hospitalisations.
Type de soins ; fréquence des séances d’acupuncture, médicaments.
Contrôle de l’évolution de l’imprégnation de l’héroïne par le logiciel japonais de type Neurofax. (Analyse colorimétrique du cerveau). Etude de 5 à 10 cas.
En France les « drogués » sont globalement soignés en remplaçant les drogues dites « dures » par des médicaments allopathiques. Il est ainsi créé une autre dépendance médicamenteuse pendant de nombreux mois. (voir film)
Interview des patients pendant et après leur hospitalisation. Etude de leur condition de vie, de la façon dont ils sont devenus dépendants aux drogues. Etude du suivi psychologique des drogués dans les hôpitaux secondaires après leur hospitalisation.


5. SERVICE DE CHIRURGIE

ETUDE DE L’ANALGESIE ACUPUNCTURALE PAR L’ELECTRO-ACUPUNCTURE. SON UTILISATION EN CHIRURGIE.
Le professeur Taï Thu est mondialement connu pour ses travaux sur ce sujet.

Etude des différents courants électriques utilisés pour la tonification et la dispersion des points.
Interview des chirurgiens sur les avantages et les inconvénients de l’analgésie par l’électro-acupuncture.
Technique et points utilisés.

Type d’opérations pour lesquelles l’analgésie par acupuncture est pratiquée.
Son intérêt par rapport à l’anesthésie générale.
Type de médicaments utilisés conjointement. Allopathiques, plantes médicinales.
Nombre d’interventions annuelles.
Interview des « opérés » avant, pendant et après l’opération.
Interview des chirurgiens sur les avantages et les inconvénients de l’analgésie par l’électro-acupuncture.
Il sera d’un grand intérêt de filmer quelques interventions chirurgicales.
(goitre thyroïdien, estomac, vésicule biliaire etc..) en interrogeant les patients en cours d’intervention et après l’intervention.

6. SERVICE DES EXAMENS COMPLEMENTAIRES.
Neurofax (voir film sur les drogués). Radiologie. Scanner. Laboratoires d’analyses biologiques complémentaires.
Un hôpital soignant par acupuncture dispose t’il du même matériel moderne que les hôpitaux français ?

7. PHARMACIE DE L’HOPITAL
Médicaments allopathiques de l’hôpital ? Plantes médicinales. Préparations magistrales, etc.


8. VISITES DES HOPITAUX DE MEDECINE TRADITIONNELLE DE LA REGION DE HANOÏ.
Les « drogués » suivis à l’hôpital de Hanoï pendant une semaine viennent des hôpitaux périphériques où ils seront suivis à leur sortie. Il sera intéressant de retrouver quelques patients qui ont vécu cet enfer de la drogue en les interrogeant sur leur parcours avant et après les soins.


CONDITIONS DE TOURNAGE DU FILM DANS L’Hopital D’HANOÏ.

Les prises de vue se feront en 4 types de lieux différents où les conditions de tournage seront différentes. Les meilleures prises de vue se feront sans doute la caméra perchée sur un escabeau en vues plongeantes sur les divans d’examen et sur les lits.
A/ Les consultations dites des Soins Externes (patients non hospitalisés).
B/ Les chambre des drogués
C/ Les patients hospitalisés : enfants et adultes
D/ Le service de Chirurgie.

Elles ne seront pas toujours faciles :
A/ Soins de type Externes.
Les salles ne sont pas très bien éclairées et le recul pour la caméra n’est que de quelques mètres.
Les enfants en bas âge sont assis sur les genoux de leur mère. Il s’agit de sourds-muets qui ont autour d’un an. Les salles des enfants sont très bruyantes, et beaucoup d’enfants pleurent et crient ! Les prises de sons seront difficiles. Il faudra trouver un endroit calme après avoir sélectionné les enfants. Interview des parents et des médecins.
Les consultations commencent vers 8 heures du matin et c’est un flux continu de
nourrissons qui seront vus tous les jours de la semaine pendant 4 semaines. Les médecins passent rapidement d’un patient à l’autre pour piquer les patients et installer la stimulation électrique. Une mise en scène est difficile.

B/ Les chambres des drogués.
Ce sont des chambres spacieuses où résident les drogués et un membre de leur famille. Père, femme et parfois enfant. Eclairage satisfaisant.

C/ Les patients hospitalisés. Il y a beaucoup de chambres à 4 lits. Elles sont spacieuses et le recul pour la caméra et l’éclairage est satisfaisant.

D/ Le service de chirurgie.
Les salles d’opérations sont grandes et permettent de bonnes prises de vue des personnes se faisant opérer. Les interventions se font selon une méthode d’analgésie par électro-acupuncture pendant laquelle le patient reste éveillé. Cette analgésie a été mise au point par le professeur Taï Thu.
Les suites opératoires seraient plus simples.
Types d’opérations pratiquées : thyroïde, estomac, vésicule biliaires etc.

E/ Services des examens complémentaires.
Neurofax : pas de problèmes particuliers. Petit recul pour la caméra.
Laboratoires de Biologie : Idem

F/ Suivi des drogués. Après leur hospitalisation ils sont suivis dans les hôpitaux périphériques de Hanoï. Les déplacements y sont à prévoir.

Pour ce film une semaine à 10 jours de tournage sont à prévoir.


INTERET DU FILM.

Très peu de gens connaissent l’acupuncture et son utilisation en ambulatoire surtout dans un hôpital. Ils n’imaginent pas les traitements qui y sont pratiqués. Ce film serait une synthèse des traitements qui y sont pratiqués.
La présentation que je vous en fais est un plan d’étude modifiable.

De nombreux médecins de ma génération se sont tournés vers la pratique de l’acupuncture et celle-ci a été favorisée par les nombreuses écoles françaises qui se sont développées dans les années 1980.
En 25 années d’exercice de médecin, 30 000 personnes sont venues me consulter.
Etre médecin acupuncteur en France, est devenu un vrai parcours de combattant pour les jeunes médecins voulant pratiquer, actuellement, cette médecine.
Les études se sont compliquées par l’instauration d’un diplôme inter- universitaire qui décourage les étudiants en médecine. La suppression du secteur à honoraires libres, secteur indispensable pour la pratique de cette médecine, a arrêté son développement alors que ce secteur avait été établi pour les M E P. (médecins à exercice particulier).
Peu d’étudiants s’y inscrivent et beaucoup abandonnent avant la fin du cycle de 3 années d’études.
Notre génération de médecins acupuncteurs ne sera pas remplacée et l’acupuncture en sera encore plus marginalisée en France.
Aussi les méthodes qui sont couramment utilisées dans cet hôpital doivent être présentées au grand public français par le biais de la télévision .Il faut qu’elles soient connues, discutées, pour être reconnues par nos confrères médecins non acupuncteurs.

Cette méthode de traitement des drogués aux opiacés est inconnue en France alors qu’elle est simple et peu onéreuse même pour des malades voulant se faire soigner de France. Je l’ai évalué à 2000 euros environ pour le voyage et le traitement à l’hôpital d’Hanoï. Pourquoi ne pas trouver un « drogué » français voulant expérimenter la méthode.
Ce film réalisé au Vietnam sera également un document de découverte et de stimulation pour mes confrères médecins acupuncteurs français. L’acupuncture a besoin d’être défendue.
J’aimerai que ce projet aboutisse.

ARGUMENTAIRE .

Au delà de l’intérêt majeur d’un tel reportage sur les possibilités thérapeutiques de l’acupuncture il me convient de faire une analyse succincte de ce que je retiens de mes voyages au Vietnam.
Il s’agit d’un pays mature qui va se développer économiquement d’une façon importante. La population est jeune, active et ambitieuse, et j’ai noté une évolution rapide de ses moyens de communication
Il y a 2 Vietnam.
Le Vietnam du Nord qui n’a jamais subi la présence américaine.
La population y est plus austère et plus renfermée.
La dernière présence étrangère reste la France par sa colonisation. Aussi dans un but d échanges de compétences ce reportage peut avoir un impact relationnel et humain important pour la France vis-à-vis du gouvernement vietnamien.
Ayant voyagé au Vietnam avec des médecins français d’origine vietnamienne, j’ai trouvé qu’il y avait des zones d’ombres loin d’être levées même si le contact humain existait à nouveau.
Effectivement cet hôpital pourrait recevoir des « drogués », et peut-être des patients français convalescents hémiplégiques qui aimeraient gagner quelques mois pour récupérer de séquelles motrices de leur AVC.
Les traitements proposés seraient complémentaires de ceux habituellement proposés en France.
Les cliniques françaises développent actuellement un « marché » de patients anglais venant se faire opérer sur des critères de compétences des chirurgiens français et de délais opératoires trop longs en Angleterre. C’est l’Europe !
Que l’hôpital d’Hanoï perçoive quelques devises au regard de ses compétences médicales, cela me ferait le plus grand plaisir.

Il n’y a pas que les enfants adoptables qui doivent rester le critère du Vietnam et ce reportage a avant tout un but humanitaire puisqu’il s’agit de médecine.
La reconnaissance de ce savoir médical (Acupuncture), ferait plaisir au personnel du service de santé et aux autorités politiques de ce pays francophone.

L’acupuncture y restera encore pour longtemps une médecine pratiquée de façon ambulatoire.
L’hôpital d’Hanoï reçoit de nombreux médecins en stage de formation d’acupuncture. J’y ai surtout rencontré des médecins russes et mexicains, aucun médecin français, comme quoi le Vietnam n’intéresserai plus la France.

2/ Ancien Hôpital Américain de Hochimineville.
Directeur : le docteur Truong Thin.

Le Vietnam du Sud.
Contrairement au Nord, le Sud Vietnam a gardé des influences américaines, et la présence française y est peu ressentie.
J’ai reçu en France le docteur Truong Thin, directeur de l’Ancien Hôpital Américain de Hochiminville.
Lors de ma dernière visite à Hochiminville, le directeur de la Faculté de Médecine Traditionnelle, m’a simplement annoncé que les Etats-Unis d’Amérique venaient de débloquer des sommes d’argent considérables pour le développement de sa Faculté et pour le développement de l’acupuncture.
Les U S A cherchent sans doute à effacer le souvenir des années noires de la guerre du Vietnam, en investissant, également dans la médecine traditionnelle chinoise.
Ce reportage pourrait être poursuivi à Hochiminville, par la visite de l’ancien hôpital Américain qui est devenu un institut de médecine traditionnelle chinoise.
L’intérêt de cet hôpital tient autant dans les soins qui y sont délivrés que dans la personnalité de son directeur le docteur Truong Thin.
Musicien, artiste peintre, sculpteur dans ses temps libres, c’est un personnage très attachant et également reconnu comme sommité dans le monde de l’acupuncture.
Un reportage dans son hôpital donnera une note globale de la façon dont est enseignée et abordée l’acupuncture dans ce sens d’une dualité d’influences politiques (française et américaine) qu’a subi le Vietnam.
Pour moi l’étude du quotidien d’un Hôpital traitant par Acupuncture en exclusive est un reportage qui doit permettre la reconnaissance de l’Acupuncture en tant que méthode de traitement efficace, au même titre que l’allopathie en France.
L’acupuncture au Vietnam a trouvé ses racines dans l’acupuncture venant de Chine.
L’intérêt pour un reportage à Hanoï réside dans une culture qui reste encore avoir des attaches françaises. Mais pour combien de temps ?
Cette approche du Vietnam par ce reportage est ce un argument pour la prise en considération de ce dossier ? A suivre.